less less

2012 - caisson - unifor

Vingt ans séparent Less de Less Less. Dans l’album de famille, ce sont deux générations qui se suivent, parlant l’une comme l’autre avec autant de vérité de l’esthétique et des valeurs culturelles qui les relient à leur année de naissance.

 

“J’ai dessiné Less en 1994, à l’occasion de l’ouverture de la Fondation Cartier à Paris. J’avais commencé par dessiner des tables pour des expositions, et je me situais toujours dans cette même recherche de  « l’essence » de la table Quand je dessinais  Less, je pensais toujours à l’archétype de la table. La finesse de la table devait relever d’un effet de miracle et je voulais que l’on se demande : Comment c’est fait? Comment ça tient ??…..
Less à l’analyse, se lit comme un plan virtuel avec quatre pieds et un profil en aile d’avion. C’est une forme prismatique,  totalement liée à cette volonté et à cette recherche esthétique particulière.
20 ans plus tard, Less Less relance le questionnement. Encore plus fine, plus légère, plus mystérieuse.
J’ai toujours pensé qu’un objet de design devait évoluer dans le temps, se réinventer avec l’évolution des techniques de production, et avec la complicité de l’industriel qui portait son développement.
En ce sens, Less existe à travers la rencontre avec Piero Molteni, fondateur et président d’Unifor.Une longue histoire nous relie depuis  vingt ans maintenant autour de Less , une recherche commune , obstinée, confiante pour améliorer le design, soigner chaque détail, enrichir et développer la gamme et arriver à l’essentiel. Ainsi le Totem, armoire tournante, s’est radicalisé progressivement, jusqu’à la disparition visuelle de sa base : il est finalement devenu le monolithe qui me hante dans tous mes projets…”

Jean Nouvel

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